Dans sa chronique littéraire, Marie-Ève Hudon nous présente Rose bonbon, le tout premier roman de Julie Laplante, publié chez les Éditions JCL. À mi-chemin entre la romance érotique et le drame psychologique, le livre propose une incursion surprenante dans deux univers aux antipodes, le monde des bars de danseuses et celui du dark web.
L’histoire suit Candy, une jeune femme marquée par une agression sexuelle à l’adolescence, qui tente de se reconstruire après avoir fui sa petite ville pour Montréal. Elle y découvre le Rose Bonbon, un bar de danseuses au sein duquel elle trouve sécurité, entraide et sororité. En parallèle, on rencontre Jupiter, alias "Pacman", un génie informatique timide qui se cache derrière son écran et développe une double vie de pirate informatique.
Le récit, mené à un rythme soutenu avec des chapitres alternés entre Candy et Jupiter, explore les thèmes de la résilience, du consentement, de la reconstruction de soi et de la sexualité assumée. Malgré les scènes explicites, Rose bonbon se distingue par une trame narrative solide et des personnages profondément humains.
Avec un ton décomplexé, Marie-Ève Hudon souligne la richesse du roman, tout en saluant l'auteure pour sa plume audacieuse et accessible.
Rose bonbon s’inscrit dans une tendance de plus en plus affirmée de la littérature québécoise à explorer des genres longtemps considérés comme tabous, tout en proposant des récits ancrés dans des réalités contemporaines.
Écoutez la chronique de l'autrice Marie-Ève Hudon