Entrevue avec Louis Domingue, gardien des Rangers de New York | Opinions sur la finale de la coupe Stanley

Dans cet épisode touchant et authentique de Ça sent la Coupe, Ludovick Bourgeois revient sur son parcours unique, à la croisée du hockey et de la musique. Il raconte comment, dès 16-17 ans, la chanson a tranquillement pris toute la place dans sa vie, mettant le hockey de côté malgré un passage notable dans le M18 AAA, où il a notamment évolué aux côtés de Jonathan Huberdeau. Ludovick partage aussi des souvenirs personnels liés au hockey, évoquant la relation étroite entre Pierre Gervais et son père, Patrick Bourgeois, chanteur emblématique du groupe les BB. Un lien fort entre deux univers qui ont marqué son enfance. Il se replonge ensuite dans son aventure marquante à La Voix en 2017, édition qu’il a remportée. Avec beaucoup d’humilité, il confie s’être senti en sous-performance lors de son audition à l’aveugle, impressionné par le niveau des autres concurrents qui s’harmonisaient dans les coulisses avant de monter sur scène. Moment particulièrement émouvant : Ludovick interprète « Tu ne sauras jamais » des BB, avec la même guitare qu’il utilisait lors de son audition, une année également marquée par la perte de son père. Grand amateur de hockey, il révèle que son joueur préféré demeure José Théodore, qu’il décrit comme un athlète plus grand que nature. Il raconte enfin une facette méconnue de son quotidien à l’époque : pendant qu’il vivait l’aventure La Voix, il travaillait en parallèle dans un concessionnaire automobile.  

Dans cet épisode du Premier Trio, les débats sont francs et sans détour autour des Canadiens de Montréal. Louis Jean dresse un portrait nuancé d’une équipe encore difficile à cerner : capable du meilleur comme du pire, il attribue une note de 7,5 sur 10 au début de saison, tout en admettant qu’il ne sait toujours pas exactement qui sont les Canadiens. Il va même jusqu’à envisager des scénarios audacieux, se disant prêt à inclure Michael Hage ou David Reinbacher dans une grosse transaction… même pour un joueur du calibre de Sidney Crosby. De son côté, Tony Marinaro questionne l’identité émotionnelle de l’équipe et pointe du doigt le manque d’impact des joueurs de soutien et d’énergie. Il soulève aussi la possibilité qu’Adam Engstrom soit placé dans la vitrine pour une transaction, tout en affirmant son admiration pour le jeune défenseur, qu’il compare à Mike Matheson.  Enfin, Stéphane Waite apporte une vision plus globale de la LNH, rappelant que plusieurs équipes de l’Est se cherchent en raison des blessures et d’un calendrier condensé qui laisse peu de jus aux joueurs. Il encense Adam Engstrom, qu’il place devant Struble et Xhekaj dans la hiérarchie, et insiste sur l’importance de grandir avec Engstrom et Hage, plutôt que de les sacrifier pour un Crosby. Selon lui, croire à l’arrivée de Crosby à Montréal relève tout simplement du monde des licornes. Quand le CH fait parler, personne ne reste de glace — surtout pas le Premier Trio!  

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