Max est entouré de David O'Malley, courtier immobilier spécialisé, de Mario Ardonetto, concepteur achitectural et de Maya Couture de Décoration King pour parler d'un sujet qui pique la curiosité: le marcher des maisons de luxe en Estrie!
L'émission "Les dessous de l'immobilier en Estrie" avec Jean-François Bérubé vous invite à un tête-à-tête exceptionnel avec deux experts aux domaines très distincts. Préparez-vous à revoir vos idées sur les investissements et le financement.
L’émission Les dessous de l’immobilier en Estrie explore un éventail de sujets essentiels : décoration, homestaging, financement, lois, investissement, marché local, services financiers, construction, rénovation et bien plus.
Première partie: L'univers complexe de l'Immobilier Agricole avec Sarah DeGrady
Saviez-vous que la vente d'une ferme laitière peut exiger entre 12 et 18 mois? Sarah DeGrady, courtière immobilière agricole chez Sutton Actuel, explique que nous sommes loin d'une simple transaction résidentielle. Elle détaille l'importance cruciale de la CPTAQ, des municipalités et du ministère de l'Environnement, soulignant que la qualité du sol et l'historique d'engraissement peuvent faire varier la valeur d'une terre voisine du simple au double.
Elle révèle une difficulté majeure : le financement. Un acheteur sans antécédents agricoles doit souvent présenter un minimum de 25% de mise de fonds, car les institutions financières excluent la valeur de la portion agricole dans le prêt résidentiel traditionnel. Actuellement, les érablières se vendent rapidement, signe d'une forte demande pour cet actif productif.
Deuxième partie : Le marché résidentiel et les prévisions économiques avec Marc Lefrançois
Marc Lefrançois, courtier agréé et président de l'équipe Lefrançois, partage son analyse, tirée de son expérience en finance. Alors que des villes comme Toronto et Vancouver souffrent d'une surchauffe passée, Montréal et le Québec se retrouvent dans une position plus avantageuse.
Marc souligne l'impact des facteurs externes, comme la menace qui pèse sur l'industrie automobile en Ontario, qui pourrait forcer la Banque du Canada à accélérer les baisses du taux directeur pour stimuler l'économie nationale, même si le marché québécois se porte bien. Sa prédiction pour 2026 : une relance, y compris pour le segment du luxe.
Il offre un conseil précieux aux acheteurs : les statistiques sur 25 ans montrent que janvier et février sont les mois où les meilleures conditions sont obtenues.
Ne manquez pas cette émission pour décoder la marche à suivre, que vous rêviez d'une fermette ou que vous planifiiez l'achat de votre prochaine propriété résidentielle.
Dans un contexte où la valeur des propriétés semble grimper sans relâche, une question brûlante persiste : les jeunes générations bénéficieront-elles de la même croissance immobilière que leurs parents?
C’est autour de cette réflexion que Jean-François Bérubé a réuni deux figures bien connues du secteur immobilier québécois, Georges Bardagi et Jean-Sébastien Boiteau, dans l’émission Les dessous de l’immobilier en Estrie.
Immobilier: stabilité ou croissance dans les prochaines années?
Les panélistes ont d’abord exploré les perspectives à court terme du marché estrien. Georges Bardagi prévoit une relative stabilité d’ici trois ans, avec une hausse des prix équivalente à l’inflation. Il prévient toutefois que des facteurs comme une éventuelle récession ou une hausse du chômage pourraient fragiliser le marché.
Jean-Sébastien Boiteau, pour sa part, entrevoit aussi une certaine stabilité à court terme, mais reste optimiste quant au potentiel de croissance à long terme au Québec. Il cite l'exemple de ses parents, qui ont acheté une maison 28000$ en 1973 — aujourd’hui revendue à 750000$. Pour lui, le Québec est encore en "rattrapage" comparé à des marchés comme Vancouver ou Toronto.
Réglementations, condos et investisseurs étrangers
Les intervenants ont également discuté de l’impact des nouvelles règles encadrant l’immobilier, notamment :
L’interdiction d’achat pour les investisseurs étrangers, en vigueur jusqu’en 2027. Pour M. Bardagi, cette loi est justifiée pour protéger l’accès des Canadiens au marché, même s’il juge sa portée trop large en dehors des centres urbains.
La réforme des règles sur les copropriétés, entrée en vigueur le 14 août. Désormais, les syndicats doivent fournir une attestation sur l’état du bâtiment et les travaux à prévoir. M. Bardagi y voit une mesure salutaire pour éviter les cotisations surprises et les faillites.
M. Boiteau et M. Bérubé rappellent toutefois que les institutions financières pourraient refuser un financement si le fonds de prévoyance est insuffisant. Accès à la propriété: un privilège?
Concernant l’accessibilité pour les jeunes, les trois experts s’entendent sur l’importance d’une éducation financière plus solide. Pour Georges Bardagi, «l’hypothèque, c’est la meilleure école», soulignant que ses deux filles ont réussi à devenir propriétaires de biens modestes.
Jean-François Bérubé souligne toutefois que l’accès à la propriété est devenu un privilège, alors que la pression démographique continue de soutenir la demande à long terme.
Quelles prévisions pour 2026?
La région estrienne, particulièrement la zone Sherbrooke-Magog, attire environ 10000 nouveaux arrivants par an, accentuant la pression sur un marché déjà contraint par des règles environnementales limitant le développement.
Les prédictions des experts pour 2026:
Jean-Sébastien Boiteau: "une année stable"
Georges Bardagi: une progression modérée, en ligne avec l’inflation
Jean-François Bérubé: une hausse entre 8% et 10% en Estrie, stimulée par la migration et le manque d’espace constructible
Pour entendre l’intégralité de cette discussion et les prédictions des experts, ne manquez pas l’épisode complet de Les dessous de l’immobilier en Estrie.
Le marché immobilier canadien traverse une période charnière. Dans un contexte économique encore instable, marqué par des taux d’intérêt élevés, l’émission Les dessous de l’immobilier en Estrie, diffusée sur le 107,7 Estrie et animée par Jean-François Bérubé, a abordé les grandes tendances du secteur en compagnie de deux invités bien connus: Jean-Sébastien Hammal, animateur radio, et Ismael Sondarjee, leader national du financement de l’habitation à la Banque Nationale du Canada.
2 millions d’hypothèques à renouveler : une onde de choc?
Selon M. Ismael Sondarjee, près de 2 millions d’hypothèques devront être renouvelées au Canada en 2025-2026, soit environ un tiers du portefeuille hypothécaire national. «On voit une explosion du refinancement», explique-t-il. Et pour cause : plusieurs propriétaires arrivent à l’échéance d’une hypothèque contractée durant la pandémie à des taux historiquement bas (1 à 2%). Aujourd’hui, ces taux tournent plutôt autour de 4 à 6%, ce qui double parfois les paiements mensuels.
«On a des clients qui passaient de 1500 à 3000$ par mois. Ce sont des conversations difficiles», souligne M. Sondarjee. Si les règles de qualification (stress test) ont protégé les banques, le choc du renouvellement est bien réel, et de nombreux Canadiens cherchent à restructurer leurs finances, parfois par des consolidations de dettes ou en changeant d’institution financière.
Des perspectives positives… sous conditions
Malgré les défis, la Banque Nationale prévoit une légère amélioration de l’économie canadienne au cours des 12 à 18 prochains mois, avec une possible baisse des taux d’intérêt en vue. Toutefois, la prudence demeure. « Il y a encore beaucoup d’incertitudes économiques. L’emploi, l’inflation, le pouvoir d’achat — tout est interrelié », nuance Sondarjee.
Jean-Sébastien Hammal: «À la radio, t’as pas le choix d’être toi-même»
Pour Jean-Sébastien Hammal, animateur bien connu du 107,7 Estrie, la radio n’est pas un rôle : c’est un miroir. Invité à l’émission Les dessous de l’immobilier en Estrie, il a partagé sa vision d’un métier où l’authenticité n’est pas une option, mais une nécessité.
«Tu peux pas faire semblant d’être quelqu’un d’autre pendant quatre heures et demie en ondes, jour après jour. À un moment donné, ton vrai toi finit par sortir», explique J-S Hammal. Dans un monde médiatique parfois façonné par les apparences, il revendique le droit à la vulnérabilité et à l’imperfection. «Si je pose une question en entrevue, même si elle paraît simple, je me dis qu’il y a sûrement un auditeur qui se la pose aussi.»
Ce contact direct avec l’auditoire, il le cultive notamment à travers les textos en direct. «C’est comme s’il y avait un troisième micro dans le studio», dit-il avec enthousiasme. Pour lui, la radio est un lien de confiance, forgé par la constance et la transparence.
Et quand on lui demande comment il maintient ce lien si fort avec son public après tant d’années, la réponse est claire: «L’humilité. Dans la vie, pour réussir, faut rester proche du monde.»